Viens, prophète éloquent, aveugle harmonieux [Homère] |
CHÉNIER
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l'Aveugle. |
prophète |
M. Rousseau est éloquent et pathétique, Hobbes sec, austère et vigoureux |
DIDEROT
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Opin. des anc. philos. (Hobbisme). |
sec, sèche |
Homme éloquent et le premier [Balzac] qui fonda un prix d'éloquence |
VOLTAIRE
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Louis XIV, Écriv. Balzac. |
fonder |
De Similor, à charge de revanche, Clinquant publie un éloge éloquent |
PIRON
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Épigr. |
similor |
J'aime mieux grognonner [moi Grillus] que d'être aussi éloquent que vous [Ulysse] |
FÉNELON
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Dial. des morts anc. dial. 6 |
grognonner |
On ne peut rien voir de plus éloquent que son épître [de saint Basile] à une vierge qui était tombée |
FÉNELON
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t. XXI, p. 114 |
tomber |
Eustathe, disciple de Jamblique et d'Édedius, fut un homme éloquent et doux, sur le compte duquel on a débité beaucoup de sottises |
DIDEROT
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Opin. des anc. phil. Éclectisme. |
débiter |
L'éloquent Bossuet voulait bien rayer quelques familiarités échappées à son génie vaste, impétueux et facile |
VOLTAIRE
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Temp. du goût. |
familiarité |
Pascal a été géomètre et éloquent ; la réunion de ces deux grands mérites était alors bien rare |
VOLTAIRE
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Pens. de Pascal, avertiss. |
réunion |
Je n'ai jamais vu rien de si beau, de si bon, de si aimable, de si net, de si bien arrangé, de si éloquent, de si régulier, en un mot de si merveilleux que votre lettre |
MAINTENON
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Lett. à Mme de Champigny, t. III, p. 173, dans POUGENS. |
si [2] |
La cour a chargé ce prélat éloquent de faire l'éloge funèbre d'une princesse, et il doit le prononcer dans deux jours |
LESAGE
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Diable boit. ch. 16 |
prononcer |
Il faut qu'on ne puisse dire, ni il est mathématicien, ni prédicateur, ni éloquent ; mais, il est honnête homme ; cette qualité universelle me plaît seule |
PASCAL
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ib. VI, 15 ter. |
universel, elle |
Le navire éloquent, fils des bois du Pénée.... Craignant près de l'Euxin les menaces du Nord, S'arrête, et se confie au doux calme du port |
CHÉNIER
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Idylles, Hylas. |
menace |
C'est cette habileté à orner et à embellir un discours qui met de la différence entre un homme disert et un homme éloquent |
ROLLIN
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Traité des Ét. liv. III, ch. 3, § 3 |
disert, erte |
Très instruit dans l'histoire, profond dans la jurisprudence, et, ce qui est plus rare, éloquent |
VOLTAIRE
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Louis XIV, écrivains, d'Aguesseau. |
profond, onde |
Le premier mérite d'un auteur est d'être vrai ; être éloquent n'est que le second |
D'ALEMBERT
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Élog. Saci. |
vrai, aie |
Il [Ney] n'a point harangué ; il marche, donnant l'exemple, qui, dans un héros, est de tous les mouvements oratoires le plus éloquent et de tous les ordres le plus impérieux |
SÉGUR
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Hist. de Nap. X, 8 |
oratoire [1] |
Il faut qu'on n'en puisse dire [d'un homme], ni il est mathématicien, ni prédicateur, ni éloquent ; mais il est honnête homme ; cette qualité universelle me plaît seule |
PASCAL
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ib. VI, 15 ter. |
qualité |
Quintilien sera-t-il plus excusable de n'être pas éloquent en donnant des préceptes d'éloquence.... que Sénèque d'être laconique et scabreux en philosophant ? |
DIDEROT
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Claude et Nér. II, 103 |
scabreux, euse |
Aussi bien quand je serais aussi éloquent que vous dites, je n'en voudrais pas tirer de plus grand fruit que de gagner en votre âme la place que je connais par là que j'y ai déjà |
VOITURE
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Lett. 37 |
fruit [1] |
Il faut qu'on n'en puisse dire, ni il est mathématicien, ni prédicateur, ni éloquent ; mais il est honnête homme.... quand en voyant un homme on se souvient de son livre, c'est mauvais signe |
PASCAL
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Pens. VI, 15 ter, éd. HAVET. |
signe |
Il faut qu'on n'en puisse dire [d'un homme] ni, il est mathématicien, ni prédicateur, ni éloquent, mais, il est honnête homme.... quand en voyant un homme, on se souvient de son livre, c'est mauvais signe |
PASCAL
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Pens. VI, 15 ter, éd. HAVET. |
livre [1] |
Le bon Dieu bénisse cet avocat général de Bordeaux [M. Dupaty] qui a fait frapper la médaille d'Henri IV ! on dit qu'il est aussi éloquent que généreux ; les parquets de province se sont mis depuis quelque temps à écrire beaucoup mieux que le parquet de Paris |
VOLTAIRE
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Lett. Gaillard, 23 janv. 1769 |
parquet |
L'éloquent Bossuet est le seul qui se soit servi après lui [Corneille] de cette belle épithète, fallacieux.... pourquoi appauvrir sa langue ? un mot consacré par Corneille et Bossuet peut-il être abandonné ? |
VOLTAIRE
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Comm. Corn. Rodogune. |
fallacieux, euse |
Cicéron loue Varron comme un homme d'un esprit pénétrant et d'un savoir profond, non comme un homme fort disert et fort éloquent |
ROLLIN
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Hist. anc. Oeuvres, t. XI, 2e part. p. 616, dans POUGENS. |
disert, erte |